- scierie
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scierie [ siri ] n. f. ♦ Atelier, usine où des scies mues par une source d'énergie débitent le bois, la pierre, etc. « une scierie mécanique avait des grincements réguliers, pareils à de brusques déchirures dans une pièce de calicot » (Zola).
● scierie nom féminin Établissement où l'on scie les bois. ● scierie (difficultés) nom féminin Orthographe et prononciation Avec un e intérieur non prononcé, comme dans soierie (alors qu'on écrit voirie). Remarque Scierie est issu de scie, dont il garde le e final.scierien. f. Usine où l'on scie le bois à la machine. Syn. (Québec) moulin à scie.⇒SCIERIE, subst. fém.Atelier, usine où l'on scie des matériaux; en partic., entreprise où l'on débite le bois en planches. Dans la salle aux dix fenêtres flambantes venait de s'établir une scierie de sucre, dont on entendait les sifflements continus (ZOLA, Assommoir, 1877, p. 766). La maison de M. Vernet touchait presque, en effet, à la scierie, et il se souvenait (...) de la cour pleine de sciure, et des hauts tas de planches qui sentaient la résine (RAMUZ, A. Pache, 1911, p. 32).Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1421 soieries « atelier où l'on scie » (22 nov.-20 févr., Compte d'ouvrages, 6e Somme de mises, A. Tournai ds GDF. Compl.) — 1580, ibid.; à nouv. fin XVIIIe s. 1796 (DUSAULX, Voy. Barège, t. 2, p. 77). Dér. de scier1; suff. -erie; aux XVIIe et XVIIIe s. on disait moulin à scie, 1690 (FUR.); calqué sur l'angl. sawmill « id. », 1553 ds NED et l'all. sägemühle, XIVe s. ds WEYGAND. Fréq. abs. littér.:59. Bbg. LEWICKA (H.). Dat. de mots. Kwart. neofilol. 1954, t. 1, p. 77.scierie [siʀi] n. f.ÉTYM. 1801; dial. soioire, 1304; moulin à scier, XVIIIe; de 1. scier.❖1 Atelier, usine où des scies mues par une source d'énergie débitent des matières dures (bois, pierre, etc.).1 (…) une scierie mécanique avait des grincements réguliers, pareils à de brusques déchirures dans une pièce de calicot (…)Zola, l'Assommoir, VI, t. I, p. 207.2 Au moyen de la chute de la grève, Cyrus Smith parvint à établir une scierie hydraulique qui débita plus rapidement les troncs d'arbres en planches et en madriers. Le mécanisme de cet appareil fut aussi simple que ceux qui fonctionnent dans les rustiques scieries de la Norvège. Un premier mouvement horizontal à imprimer à la pièce de bois, un second mouvement vertical à donner à la scie, c'était là tout ce qu'il s'agissait d'obtenir, et l'ingénieur y réussit au moyen d'une roue, de deux cylindres et de poulies, convenablement disposés.J. Verne, l'Île mystérieuse, t. II, p. 781.2 Vx. Machine à scier (on dit aujourd'hui scie). || « Ces machines, aujourd'hui si perfectionnées (…) : scieries circulaires; scieries à lames sans fin, scieries alternatives » (Année sc. et industr. 1891, p. 153 [1890]).
Encyclopédie Universelle. 2012.
